Au travail, plus que n’importe où ailleurs nos émotions sont diabolisées. Si l’on s’épanche sur nos problèmes, on risque un regard réprobateur ou une remarque du style « qu’est-ce qu’il se plaint encore celui-là ». Même si on laisse jaillir ses émotions positives on risque de nous dire que l’on en fait trop !

La neutralité prévaut histoire de bien rester dans le moule.

Et pourtant pour ne pas tomber en surchauffe, il est décisif de laisser une place à ses émotions, surtout sur son lieu de travail.

=> Je dépose les armes

Arrêter d’être sans cesse dans le contrôle, ne pas lutter contre ses émotions. Une fois que vous aurez compris cela vous serez la reine/le roi de votre open space (ça marche aussi pour les bureaux fermés) !

Les personnes qui acceptent d’être traversées par des émotions négatives sans les diaboliser et sans essayer de les repousser sont celles qui ont la meilleure capacité à rebondir. En les déposant correctement et au fur et à mesure, nous n’accumulons pas les dossiers qui fâchent. Oui mais comment ?

=> Les nommer pour mieux les comprendre

Voici un petit exercice pour identifier vos sources d’émotions négatives :

Sur une journée type, identifiez tous les moments où vous avez ressenti une émotion ou un sentiment négatif. A quel événement ou situation cela correspondait-il ?

Ne reste plus qu’à les coucher sur le papier. Parce que les identifier, c’est les apprivoiser ! Et voici un petit message à afficher à votre bureau pour vous aider !

 

Ressources :

Je dis (enfin) Stop à la pression ! 5 étapes pour se libérer. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau (Eyrolles éditions).