Pour parer à la grisaille hivernale et réchauffer un peu l’ambiance, on vous a concocté une newsletter 100% love mais en famille. De quoi tisser du lien à gogo et mettre de la joie au quotidien dans sa tribu !

 

  1. «  Je lui dirais les mots doux »

Vous avez déjà l’impression de dédier tout votre amour à vos kids ! Et c’est probablement le cas. Mais si on prenait le temps de leur dire vraiment ce qu’on aime chez eux, et ce qu’on a envie de faire avec eux, même si parfois on manque un peu de temps.

Le pot à compliments :

Prenez un pot en verre et 3 papiers de couleurs différentes.

Par exemple, sur les papiers jaunes, écrivez les qualités que vous aimez chez votre enfant.

Sur les papiers roses, écrivez-lui un mot doux et enfin sur les papiers bleus, écrivez-lui une activité que vous aimeriez faire avec lui.

Faites-lui piocher un papier par jour. Les compliments et les mots doux nourrissent l’estime de soi de votre enfant.

  1. « Allez, viens faire un câlin »

Si cette phrase peut paraître anodine, elle est le premier geste « santé/bien-être » pour nos enfants. L’ocytocine, l’hormone de l’amour se libère après seulement vingt secondes de câlins permettant instantanément de diminuer la production de cortisol de nos enfants.

Cela permet aussi de booster leur confiance en eux !

3.Les parents donnent l’exemple

Facile de prôner l’amour et la gentillesse à ses enfants, alors que nous sommes les premiers à nous balancer des petits piques cinglants à chaque contrariété. Une vaisselle qui traîne, un mot de travers sur sa belle-famille et patatras. Nos enfants assistent à une scène digne de Mister et Miss Smith.   Et bien non on donne l’exemple, car nous sommes aussi un peu le reflet de ce qu’ils seront plus tard. D’ailleurs une étude menée par le psychologue John Gottman explique qu’il faudrait que chaque interaction négative dans le couple soit contrecarrée par 5 actes de bienveillance envers l’autre (un geste de tendresse, un échange…).

  1. Petits et grands, on met les écrans au placard.

Et oui, là encore ce sera à nous adultes de montrer l’exemple ! Leur montrer tant bien que mal que nous ne sommes pas dépendants. Interdire formellement les téléphones aux heures des repas pour privilégier les échanges, et donc s’interdire nous aussi de répondre à un coup de téléphone ou une notification Instagram. On connaît trop bien les effets des écrans sur le développement des cerveaux de nos enfants : altération de la concentration, de la mémoire, de la créativité…

Marquer des limites est le plus beau cadeau qu’on puisse leur faire !

  1. Je pratique l’écoute… active

Être à l’écoute ce n’est pas juste écouter, tendre une oreille pendant qu’on remplit une machine de linge. Mais pratiquer une écoute active.

Mettez-vous à la place de votre enfant, à son échelle. Essayez de comprendre ses émotions ? Les peurs qui peuvent l’habiter. N’hésitez pas à lui poser des questions ouvertes et à reformuler ses réponses. Au final, ce temps passé représentera un vrai gain de temps et permettra à toute la famille d’éviter des moments de tension.

  1. On fait la chasse aux mythes :

Dans une famille, se mêlent très souvent différents caractères, différentes sensibilités. Beaucoup de richesse qui peut parfois pousser à l’incompréhension de l’autre même si des liens de sang nous unissent.  Pour éviter ça, on fait la chasse aux mythes et aux idées reçues : « chez nous, on est comme ça »

Même si cette croyance est intéressante en ce qu’elle renforce l’appartenance à une filiation ou à des liens familiaux, elle est pour le moins enfermante car elle autorise peu à se démarquer du groupe. Quand la croyance est négative, elle enferme dans un schéma d’échec mais lorsqu’elle est positive, elle enferme tout autant. Chacun se retrouve alors piégé dans un schéma d’obligation de réussite qui peut être culpabilisant s’il n’y arrive pas.

Ces croyances laissent peu de place à l’émergence des talents propres à chacun et ne laissent pas l’opportunité de les cultiver. Pour vous amuser, faites la liste de toutes les croyances familiales commençant par « chez nous, on est… », « chez nous, on n’est pas… ».

  1. L’humour au service de l’amour :

Un enfant rit en moyenne 300 à 400 fois par jour, contre 20 fois chez l’adulte. Et si on s’inspirait de nos kids ? Il faudrait rire en moyenne 30 fois pour se maintenir en forme. Chez l’enfant comme chez l’adulte, le rire est un merveilleux allié antistress. Aussi efficace qu’une séance de méditation !

Alors si on s’inspirait de nos enfants ? Si on riait aux blagues les plus simples à gorge déployée.

 

Sources : « Apprendre autrement avec la pédagogie positive, Audrey Akoun et Isabelle Pailleau Eyrolles éditions.